Vampire recherche proie facile… [PV Satinette]

Elle était juste devant lui, c’était comme si elle le narguait avec sa fine silhouette qui dansait sous ses yeux. Elle avait de longs cheveux roux, de grands yeux vert que Vlad’ ne voyait pas mais qu’il avait déjà vu autrefois. Il ne pensait pas la revoir aujourd’hui. Mais elle était bien devant lui, vêtu d’une longue robe blanche à dentelle… Elle l’avait donc gardé depuis tous ce temps, elle l’avait même peut-être gardé sur elle. Ne l’enlevant que pour se laver. Laver sa si jolie peau blanche aux pommettes rosées, il l’avait tant aimé mais elle l’avait trahit alors il avait commis un acte qu’il ne voulait jamais reproduire sur sa chère et tendre actuelle. L’avoir sous les yeux était bien trop tentant. Avait-elle survécut en tant qu’humaine ou était-elle devenu comme lui ?

Il s’approcha lentement d’elle, aussi agile qu’un chat, ou plutôt qu’une chauve-souris, il attrapa sa main droite et elle se retourna sur un bon. Elle était bien revenu à la vie. Comment avait-elle fait ? Il lui avait pris tant de sang qu’elle devait être morte à l’heure qu’il ait. Elle n’avait pas changé, seul ses yeux… Rouges donnaient des frissons à Vladimir. Ses yeux verts étaient si beau, il avait toujours l’impression d’être devant un tableau lorsqu’il la regardait. Mais maintenant il avait l’impression d’être devant un corps sans vie, ses yeux n’exprimaient plus rien, ses longs cheveux étaient ternes et son visage neutre ne souriait plus. C’était sûrement le sourire de la douce Rosine qui lui avait le plus manqué. Comment avait-elle fait pour survivre ? C’était la question qui trottait dans la tête du Vampire sang pur qui avait devant lui le premier Vampire-Aquis qu’il avait fait de ses propre crocs. Elle attrapa la deuxième main de Vlad’ dans la sienne et ses yeux se firent plus rouges encore. Il voulut reculer mais elle le tenait fermement décidé à ne pas le laisser s’échapper.

Ce soir Vladimir c’était levé de bonne humeur, il avait embrassé Isabeau qui c’était déjà assoupit puis était parti à la salle de bain pour faire trempette dans de l’eau citronnée. Une fois son bain terminé il était parti en balade nocturne à la recherche d’une proie, histoire de manger un peu, mais il était tombé sur Rosine… Elle l’avait donc retrouvé. Comment avait-elle fait ? Là était la question. Sa nuit avait portant bien commencé, il n’avait pas eut d’insomnie donc n’avait pas épuisé ses force pour résister au soleil. Seul la lune l’avait éclairé pour le début de sa nuit. Elle avait pourtant bien commencé mais elle allait virer au drame…

- Comment tu as survécut avec tous le sang que je t’ai pris ? De plus nous étions isolés…

Il avait posé sa question avec une voix neutre mais son visage exprimait un tout autre sentiment qui fit sourire Rosine : la peur…
Il avait peur de mourir et elle l’avait vu tout de suite. Qu’allait-elle lui faire ? L’attacher et le laisser jusqu’au levé du soleil ? Ou alors lui enfoncer un pieux dans le cœur puis prendre son sang pour trophée ? Sauf qu’elle n’allait rien faire de cela. Elle voulait juste le remercier de l’avoir mordu. Lui n’était pas résigné à la laisser repartir comme ça. Soudain le visage inexpressif de Rosine s’illumina d’un large sourire et ses yeux pétillaient. C’était un sourire chaleureux comme autrefois. Sa douce voix expliqua Comment.

- Quelqu’un nous avait suivit et il est venu à mon secours lorsque tu es parti. Je t’ai cherché tu sais ! Oh ! Vladimir ne me regarde pas comme ça tu me fais peur !

Il avait fermé son visage comme pour mordre quelque lorsque ses canines se trouvaient juste à cinq millimètres du cou de sa victime. Il prit cette voix toute douce et son air de grand chevalier servant pour déclarer :

- Mon amour je vous ai attendus durant si longtemps !

Il s’approcha d’elle et la prit dans ses bras. Ce n’est pas qu’il voulait tromper Isa’ mais plutôt passer à table. Il planta ses canines encore blanche dans la chaire de Rosine puis après avoir bien remplit son estomac il la regarda, plus blanche encore que d’habitude. Il lui demanda si sa allait, elle lui répondit que non puis il la fit reculer de trois pas, attrapa un pieux dans l’une de ses cachette et le planta dans le cœur de la jeune Vampire.

- J’en aime une autre, tu ne pouvait pas revenir comme ça. Je n’ai jamais laissé de jeune fille devenir Vampire dans ma vie alors sa ne va pas commencer avec toi !

Il eut à peine le temps de cacher Rosine qu’il entendit une branche craquée sous le poids d’un pied. Il se retourna brusquement les yeux encore rouges et brillants. Lorsqu’il vit qu’il y avait quelqu'un en face de lui il ferma les yeux et après quelques secondes il les rouvrit laissant leur vrai couleur illuminer son visage. Il avait été tellement vif que normalement la personne face à lui n’avait pas vu ses yeux de Vampire près à dévorer le moindre passant.

[Ecoute maintenant l'histoire de l'homme qui ne devrait être
Une goule de tourment sombre, une atrocité énervée
Une âme familière en possession du Mal, la malice personnifié
Invoqué depuis son feu, il moisi la lumière la plus pure…]

Une pièce vide et blanche. Ses paroles résonnent mais personne ne répond. Elle ne sait pas pourquoi elle est de nouveau ici, encore. La première fois elle venait de mourir et elle avait ensuite ouvert une porte et s’était finalement retrouvée dans une forêt, l’endroit où elle est morte. Satine cherche de nouveau cette grande porte en bois, en vain. Elle avance encore et encore dans cette pièce qui est interminable. La blancheur des murs, du sol, tout ce qui l’entoure l’éblouit.. Et puis quelque chose attire son attention. Là, sur le plafond, un miroir y est accroché et puis un autre apparaît et encore un autre jusqu’à ce que la pièce en soit emplie. Son reflet ici, là, encore là, partout. Elle ne supporte pas de se voir ici, dans les miroirs…
Pourquoi ? Ce n’est pas un simple reflet, voilà. Comme des écrans qui font défiler des images différentes sur chaque miroir. Elle qui rit et s’amuse avec ses poupées. Elle qui pleure encore et encore, qui s’ennuie, qui essaye juste de se faire remarquer. Exister, exister malgré cette foule de personne qui vous oppresse, qui vous ignore. Personne ne sait que tu existe…Maquillage et paillettes. Diamants et rubis. Diadèmes et robes de princesses. Rien ne fonctionne, pourtant elle essaye par tout les moyens. Elle hurle mais plus personne ne veux l’entendre, ils n’en peuvent plus d’elle. Papa et maman ne m’aiment plus ? La fillette ne le supporterais pas. Dépit, rage, haine, colère et tristesse aussi. Le sentiments d’être mal-aimée. Aucun enfant ne devrait ressentir « tout ça », mais… Elle revoit la scène à travers le miroir, l’enfant pleure et crie. Elle se revoit qui balance sa jolie porcelaine contre les murs de sa chambre. Satine ne supporte pas de revivre ça alors elle brise les miroirs. Tout les miroirs. Des éclats de verre, des fragments qui volent en éclat pour finir leur chute au sol, comme les fragments de son passé, comme les éclats brisés de sa nouvelle vie… Sept ans de malheur, c’est ce qu’on dit non ? Encore des superstitions mais la fillette n’en a que faire. Sept ans de malheur qu’est-ce que c’est ? Ce n’est rien, rien que quelque chose de minuscule comparé à toute son existence. A la vie à la mort. La pièce est de nouveau vide, et Satine avance encore. Elle rien, personne sur son chemin et puis finalement l’enfant tombe dans un trou. Elle est Alice au pays des merveilles qui tombe dans le terrier du lapin blanc. Comme Alice, Satine est une fillette blonde qui tombe dans le tunnel interminable. La vitesse de sa chute augmente de plus en plus, soulevant ses jupons. Et puis finalement le tunnel se termine et la petite fille se retrouve dans un jardin. Si elle n’avait pas été morte elle se serait écrasée au sol, broyée, ensanglantée, dans un piteux état.

[Profanateur pour l'humanité, menacée par la chaire et les os
Les cris de la jeunesse inconnue pour lui sont le son le plus agréable
Eternelle dans son vœux de tuer, son envie de sang est profonde
Pour le sang de l'agneaux, je dois le tuer…]

Où est-tu Satine ? Souvent elle se retrouve dans cette pièce blanche pour atterrir ici, sur cette propriété à des endroits différents. Aujourd’hui c’est le jardin rouge de la propriété des Bathory. Celle de sa cousine, Isabeau Bathory. Satine pense savoir pourquoi elle atterrit toujours quelque part aux alentours de cette maison. Peut-être parce que son destin était d’aider sa cousine, qu’elle devienne son amie ou alors parce qu’Isabeau et son fiancé Vladimir Tepes pouvaient l’a idée à se venger ou au moins retrouver la personne qui lui fait a ça. Elle ne sait pas que cette personne se trouve tout près d’elle. Que cette personne n’est autre que Vladimir Tepes. Non, la demoiselle’ l’ignore, tout simplement parce qu’elle ne se souvient pas de son meurtrier. Comment il l’as tuée ni pourquoi d’ailleurs. Un peu amnésique. Satine flotte dans les airs, elle avance au grès de son envie. Les fleurs son tellement belles ou plutôt les roses. La jardin rouge porte bien son nom, des roses rouges partout. Elle s’approche des rosiers et elle tente de toucher les roses. Satine passe au travers. Elle ne se pique même pas, les épines, elle ne les sent pas. Pas de douleur, elle passe de nouveau au travers… La nuit tombe et dans quelques minutes Satine deviendra presque celle d’autrefois. Presque humaine et les autres pourront la remarquer. Mais qui pourrait bien la voir ? Personne ne se promène en pleine nuit ? Si, eux ils le font. Les voix qu’elle entend un peu plus loin. L’homme et la femme. Elle ne comprend pas ce qu’ils disent et pourtant… Pourtant Satine a comme une impression de déjà vu. Elle ne sait pas pourquoi. Vladimir paiera un jour pour ce qu’il a fait à Satine. Qu’il rigole ! Mais elle y arrivera un jour ou l’autre, le temps ce n’est pas ce qui manque, au contraire.

°Pour toutes ces jeunes vies que tu as tuées, tu obtiendras la peur maintenant .La vengeance est mienne. Pour chaque jeune qui est mort, ton génocide psychotique. La vengeance est mienne…°

En fait elle lui en veux, mais elle ne sait pas qui il est alors, elle s’en prend à n’importe qui. La rancœur, un sentiment destructeur qui ronge vôtre esprit. C’est comme une maladie. Presque personne ne peut aimer ou apprécier quelqu’un qui éprouve ce sentiment. C’est sûrement le raison pour laquelle Satine se retrouve si souvent seule. Elle voudrait que les autres sachent ce dont elle a besoin et qu’ils agissent en fonction de ses besoins. Et qu’ils s’occupent d’elle, et quand l’autre ne fait rien de tout ça ou qu’il ne peut pas le faire. L’amertume, la colère s’insinue en elle pour faire retomber la faute sur les autres. Elle n’est plus responsable de ses actes ni de la façon dont elle gère ses sentiments. C’est quelqu’un d’autre qui s’en charge. Satine ne cesse de donner aux autres mais eux, ils ne donnent rien. La fillette attend quelque chose qui pourrait l’apaiser. Et elle finit par se mettre en colère, sa piqûre salvatrice se fait attendre. Celui qui lui tourne le dos, devant moi, pourra t’il m’aider ? C’était lui l’homme qu’elle entendait mais la femme n’était plus là, elle avait dû partir par un autre endroit. Apparemment il ne l’avait pas entendue arriver jusqu’à ce qu’un chat fasse craquer une branche pour fuir quelques secondes après.

L'homme qui se tient devant elle n’est pas de ce monde. Il n’est pas normal, il est parfait. La normalité, qui sait vraiment ce que c’est ? La perfection ? Elle n’existe pas ! Alors pourquoi cet homme à l’air parfait en tout points ? Pourquoi ne peut-elle pas détacher son regard azuré de ce garçon ? Une aura malsaine que la fillette peut ressentir, une beauté rare… Le goût du risque, elle s’approche un peu plus. L’élégance dans la geste, gracieuse et éblouissante comme toujours. Elle fait une sorte de courbette face au jeune homme et de sa bouche s’échappe une voix à la fois faible et douce… Elle n'est pas vraiment présentable, ses habits sont tachés, ses cheveux emmélés mais cela n'ôte en rien le charme et la beauté de Satine.
- Rose Cléhadore, enchantée ♥

[Je dois faire ce que la loi ne fera pas, je peux faire le sacrifice
Au nom de ces corps qui possédait une vie précieuse
La mienne n'est pas du genre à pardonner, cette action je l'ai faite avec fierté
Sans Dieu, sans le Mal, cette fois j'ai gagné…]

Il se retourna donc très rapidement et ses yeux perdirent leur couleur sang pour laisser place à leur couleur métallisée. Il ne vit pas de suite le petit être qui lui faisait face mais lorsqu'il se rendit compte de qui c'était... Le fantôme de Satine Bathory était en face de lui. Elle était tellement salle mais en même temps si jolie... La beauté devait être de famille. Isabeau était out aussi jolie et fraîche. Mais Satine... C'était une tout autre beauté. Elle était l'une de ces personnes que vous ne croisez qu'une fois dans votre et à qui vous repensez sans cesse même après des années. Elle était attachante par son côté enfantin et son air innocent mais tout être intelligent pouvait se douter que derrière une pareil apparence se cache un être insensible près à tuer s'il le faut. Satine devait faire partie de ces personnes là. Mais Vlad' était trop naïf, intelligent mais naïf... Il pesait donc que tout le monde il est beau tout le monde il est gentil... Malheureusement.

Lorsqu'il la vit il se demanda tout d'abord si elle l'avait reconnue. Lui il ne l'avait jamais oublié. Même après toutes ces années, son visage était resté gravé dans sa tête. Comment oublier un visage si parfait ? Cette forme ronde mais pas trop. On aurait dit un ange si elle n'avait pas été transparente. A la regarder comme ça on aurait dit une pauvre gitane avec sa robe déchiré et son teint si pâle mais Satine Bathory restait Satine Bathory et elle restait jolie. Pas simplement jolie. Jolie, jolie. Vladimir remarqua qu'elle le fixait puis elle fit une courbette devant lui en prononçant doucement :

« Rose Cléhadore, enchantée ♥ »

Vladimir fut surprit mais il ne le fit pas remarquer. Avait-elle oublié réellement son nom ou le faisait-elle exprès ? Vlad' n'en savait rien mais il ne savait pas quoi dire. Il fit, comme la demoiselle, une courbette, croisant ses jambe pour se pencher une main sur le coeur puis se releva pour dire d'une voix méfiante mais à la fois douce :

- Nathaël Zoïg. Enchanté de même jeune demoiselle.

Après tout, elle avait mentit sur son nom pourquoi ne mentirait-il pas lui aussi ? Puis il l'examina... Il n'arrivait pas à la comprendre. Il ne ressentait aucune aura négative. Mais il savait qu'elle n'était pas là en ami... Il l'avait tué après tout. Elle ne pouvait pas revenir comme une fleur pour lui dire des choses du genre "C'était bien quand tu m'as tué !" C'était tout bonnement impossible. Il se rappelait de cette nuit comme si c'était hier. Il se souvenait d'elle, le fuyant. Jamais encore une enfant ne l'avait fuis. Mais il faut un début à tout non ? Elle était quand même bizarre la petite Satine... Qu'était-elle venue chercher ? Peut-être voulait-elle expliquer à Isabeau que son amant est un gros salop et qu'il l'a mordu il y a bien longtemps... IL ne pouvait pas la laisser approcher Isa'. Si elle la trouvait alors il serait un homme, ou plutôt Vampire, mort... Isabeau était capable de beaucoup de chose... Même peut-être du pire... Il ne voulait pas penser à ces choses là donc il décida de se rapprocher lentement de Satine. Il ne pouvait pas la toucher, juste la voir. C'était déjà une bonne chose. Grâce à ça il savait ou elle était. Mais la regarda dans le blanc des yeux puis souria comme satisfait. C'était bien elle. La demoiselle avait un quelque chose dans les yeux qui disait que c'était-elle. Il se recula d'un pas et demanda d'une voix douce, une de ces voix qu'il utilisait lorsqu'il allait mordre. Pas qu'il voulait mordre la jeune fille mais plutôt qu'il voulait lui rappeler des souvenirs... Si elle se souvenait de la nuit de sa mort alors peut-être il le lierait sur son visage. En tout cas il espérait pouvoir le lire, si jamais...

- Et que me vaut le plaisir de voir cette demoiselle ? Vous n'êtes point venue ici pour visiter je suppose. Alors pourquoi ?

Il pencha la tête de côté puis laissa un sourire constant sur son visage pâle. Des souvenirs revinrent à la surface et il se rappela le goût du sang de Satine Bathory, descendante de Isabeau Bathory, tuée par Vladimir Tepes, amant de Isabeau... Ses yeux faillirent redevenir rouges mais il réussit à les contrôler. Il avait du mal tellement le souvenir était fort mais il le fallait. Il fallait également qu'il la mette en confiance, chose difficile si elle se rappelait de tout... Son sang... Jamais il n'avait réussit à en retrouver un pareil... Ses yeux devinrent rouges... C'était trop tard. Il n'arrivait plus à ce contrôler devant la petite fille si innocente, pure. C'était comme si quelqu'un le commandait... Comme le Horla contrôlait le personnage fantastique de Maupassant... Il devait se contrôler et ne plus ressembler à une vulgaire bête assoiffée de sang. Il ferma les yeux et ils redevinrent gris. Devant lui, Satine semblait effrayée. Cette scène avait du lui rappeler des souvenirs...

» ~> La famille de chasseur de vampire